Elle ... ou l'histoire de ma vie.

Je la vois. Elle est là. Si proche mais si loin à la fois. Si accessible et impossible en même temps. L'objet de ma pensée, de mon désir égoïste. Cette ''chose'' que je voulais tant. Elle se présente à moi si banalement, d'une façon tellement anodine que s'en est ridiculement facile. C'est étrange comment la vie nous met dans cette situation à laquelle nous avions rêvée. C'est également étrange de réaliser que, finalement, toutes nos projections, tous nos plans sont foireux. Elle est donc là. Enfin... là ! Elle se tient dos au mur. Sa longue chevelure blonde pend sur ses épaules. Son visage, blanc comme neige, ne parvient qu'à trahir ses courtes nuits. De façon exténuée, elle prends ses sacs et entre dans le wagon. Choissisant une place, elle redépose son fardeau paresseusement. J'entre à mon tour. Je ne pense pas qu'elle m'est remarquée. En fait, j'ai bien fait attention pour qu'elle ne me remarque pas. Je m'assoie d'un siège où je peux continuer de l'observer sans qu'elle ne me vois.

Mon corp tremble. Mes mains sont moites. Ma vision se brouille. Mon estomac est pris d'assaut par une douleur agacante. Je crois que l'on appelle ça la nervosité. Plutôt étrange, je suis si calme d'habitude. Faut croire que derrière sa simplicité et son visage angélique, un être complexe et invincible se dresse et m'intimide au plus haut point. Devrais-je y aller ? Devrais-je lui parler ? Non, surement pas ! Quel con je suis ! Seulement penser qu'elle dignerais posée ses yeux sur ma misérable personne est déjà trop espérer. Peut-être pas au fond ? Peut-être qu'elle est différente ? Peut-être qu'intérieurement, elle souhaite que je me lève et vienne à elle ? Ou peut-être pas ! Eh merde, c'est si compliqué ! Pourquoi ces chose là sont toujours si délicates ? Quoi ! Déjà six stations de métro de passées ! Arghhh ! Je dois agir. Je ne sais pas où elle va. Elle pourrais sortir bientôt ! Alors, j'y vais ou pas ? Si je n'y vais pas, je le regretterai, c'est évident ! En même temps, essuyer un rejet me ferais du mal. Oh bordel ! Plus que trois stations avant le terminus. Bon j'y vais !

Prenant mon courage à deux mains tel le guerrier prenant son glaive, je me lève et me lance dans la bataille. Il n'y a désormais plus qu'elle. Le monde s'est refermé sur nous. Il n'existe plus. Mon champ de vision se résume à une tête blonde. Chaque pas résonne dans ma tête comme un avion déchirant le ciel. Chaque pas me rapporche du but ultime. Ce n'est pourtant que le début de quelque chose de grand mais déjà, je sens toute la peur qui m'envahie. Elle rôde dans mon esprit dévorant chaque pensée de bien-être. Elle se joue de moi, se moque de ma personne. Mes pieds continuent d'avancer alors que mon cerveau me pousse à rebrousser chemin. Je ne peux plus reculer. J'y suis. Presque façe à façe. L'instant rêver. Celui où tout se doit d'être parfait. La réunion de deux êtres parfaitement compatible. Elle se retourne finalement. Son visage me semble familier comme un air de déjà vu. Ses yeux se lèvent sur moi. Déjà, je perçois son sourire. Un sourire malhabile, gêner, un sourire qui transcende son étonnement. Un malaise s'installe. Moi qui voulais lui lancer une de ces phrases fatales à laquelle aucunes ne peut résister. Je ne parvient qu'a balbutier un ''Salut'' très modeste. J'avais pourtant réciter mon discour. Ce n'est que le premier mot et déjà tout semble s'écrouler. Je sens la pressions me monter au visage. Elle me répond par je ne sais quelle phrase pré-programmer. La conversation s'enlise. Je ne peux m'empêcher de la regarder. Son regard me fuit. Elle prends ses sacs et se lève. ''Tu t'en vas ?'', lui dis-je. ''Oui, désolé, j'ai un rendez-vous et je suis pressée'' me répond-elle. Elle me tourne le dos, façe à la porte, et moi, façe à la honte. D'un air obligé et totalement désintéressé, elle se retourne et me balance un ''Bye'' à la figure, question de bien enfoncer le peu d'honneur qu'il me reste. Le métro s'arrête. La porte ouvre. Elle quitte. Je la vois partir au loin. L'espoir passe également la porte et me quitte tel un enfant agenouillé devant l'arbre de Noël s'appercevant qu'il n'y a rien pour lui cette année.

L'angoisse, la tristesse, la peur, la honte, la stupidité, le remord ... la souffrance. Tout m'envahie ! Je ne peux plus m'en empêcher. Une larme coule discrètement le long de ma joue. Pourquoi ? Voilà la question. À cet infime moment, le temps semble s'être arrêté. Plus rien ne bouge, tout est fixé. Tout est noir. Pourquoi ? Elle est tout ce que j'espèrais. L'ange descendu du ciel pour me sauver. Maintenant, elle quitte. Elle retourne auprès des privilégiés qui ont la chance de la côtoyer. Moi, je reste là, attendant que quelqu'un me sorte de ma torpeur. Pourquoi ? Voilà la question... Pourquoi ?

Yanic

Pas croyable! Tu joues à eRepublik et tu connais Adomonde!

Bahhhh ouais !!! Front Francophone forever LOLL

Non mais sérieusement, je connaissais Adomonde dans sa version antérieure sauf que je n'écrivais jamais. Puis, tout naturellement, j'ai juste arrêter de venir jusqu'à ce que j'y repense et que je me mette à chercher le site. J'ai finalement trouvé le lien du nouveau forum (celui-ci) sur le facebook de Coconut lol !

Ahhh, au fait, t'es qui sur eRep ? Je ne me rapelle pas d'un Philo ?!?!

Sur mon facebook!?????
T'es qui toi!??? Haha!!

En fait, j'ai pas trouvé le lien DIRECTEMENT sur TA page facebook, mais plutôt sur le groupe que tu avais créée.

Ahhh et au fait, je suis un ami ... ou ancien ami, je sais pas trop en fait, de Patate Sanglante, alias Alice, pour ceux qui connaisse.

Haa! lol! J'pensais que tu étais un ami proche à moi! Haha!!
J'me demandais bien lequel de mes amis pouvais bien être sur adomonde! Haha!!

Je suis Zeryt sur eRep mais j'ai pas beaucoup de temps mobilisé pour ça actuellement, je participe autant que je peux!

Mais toi t'es pas mal impliqué et t'es très intéressant à lire!